Niveau juridique : International
Les chefs d’États et de gouvernements se sont réunis le 30 septembre à New-York, pour favoriser l’émergence d’une « dynamique politique » afin de créer un contexte favorable à l’adoption du Cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020, document stratégique qui doit être adopté lors de la 15ème Conférence des parties (COP 15) à la Convention sur la diversité biologique (CDB), prévue en mai 2021 à Kunming en Chine.
Quelques déclarations : le Président de la soixante-quinzième session de l’Assemblée générale, Mr Volkan Bozkir (Turquie), a affirmé : « aujourd’hui nous allons jeter les bases d’un nouvel ordre économique mondial en faveur d’une protection de la diversité et d’un mode de développement plus durable ». Le Président chinois Xi Jinping appellait, lui, à l’avènement d’une « civilisation écologique » qui concilierait développement économique et protection écologique, tandis que le Prince Charles de Galles (Président du Prince of Wales Conservation Trust) affirmait la nécessité de mieux écouter les peuples autochtones, qui connaissent bien « le cercle vertueux de la nature ».
Les pays européens étaient, eux, représentés par la Commission européenne, celle-ci ayant reçu mandat pour porter une voix commune au sommet onusien. La Présidente de l’institution, Ursula Von der Leyen, a insisté sur les avancées européennes en matière de préservation de la biodiversité, en mentionnant le Green Deal européen, et la Stratégie de l’UE en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030 (laquelle contient quelques références à la biodiversité cultivée et aux semences)(voir fiche veille n°3009).
Lien vers le compte-rendu des échanges et prises de parole lors du sommet ICI.