Cultivars hybrides chez les espèces légumières

Daunay Marie-Christine,

Le XXème siècle a vu se produire une transformation radicale et à large échelle de l’interaction entre les plantes cultivées et les paysans. L’émergence de la Génétique et de l’Amélioration des plantes, et leur développement accéléré après la seconde guerre mondiale ont contribué à bouleverser le rôle traditionnel de «â€¯producteur-sélectionneur-semencier » des paysans. La sélection et la production de semences sont devenues des activités commerciales per se dans le contexte de transformations à la fois des méthodes de production (intrants

importants) et de la standardisation du marché. Dans le domaine des espèces légumières, consommées souvent en l’état et pour lesquelles l’aspect est très important, le progrès génétique a notamment apporté une amélioration de l’homogénéité et de la qualité visuelle des récoltes, un accroissement de productivité, la résistance au transport, l’adaptation à la culture désaisonnalisée et la résistance aux principaux agents pathogènes. Les hybrides F1, et l’hétérosis dont ils sont porteurs, ont une large part dans ces succès.

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Références complètes

Inra UR1052, Unité de génétique et d’amélioration des Fruits et légumes, MONTFAVET