Niveau juridique : Union européenne
Texte de la question :
« Le sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires se tiendra en septembre 2021 dans le cadre de la décennie d’action pour la mise en œuvre du programme de développement durable à l’horizon 2030, qui comprend les objectifs de développement durable (ODD). Les systèmes alimentaires – c’est-à-dire la production, la distribution et la consommation de denrées alimentaires – ont une incidence sur l’ensemble des 17 ODD et sont essentiels à leur réalisation. Le sommet doit être l’occasion de lancer de nouvelles actions pour rendre les systèmes alimentaires mondiaux plus sains, plus durables et plus équitables. L’Union a contribué activement à la préparation du programme à l’horizon 2030. Elle s’est également engagée à faire des ODD un principe directeur dans toutes ses politiques et à les promouvoir aux côtés de ses partenaires.
Malheureusement, tous les indicateurs disponibles indiquent que nous ne sommes pas sur la bonne voie pour parvenir à éradiquer la faim au niveau mondial d’ici à 2030. En outre, la pandémie de COVID-19 a mis en lumière les fragilités du système alimentaire et a aggravé les inégalités.
Dans ce contexte, il est urgent de renouveler et de renforcer l’engagement de l’Union en faveur de l’éradication de la faim et du droit à une alimentation adéquate:
1. Comment la Commission entend-elle s’assurer que l’Union puisse jouer un rôle moteur dans la réalisation de l’ODD 2 (éradication de la faim), y compris en prenant des engagements financiers en faveur de la nutrition dans le cadre du budget de l’Union pour la période 2021-2027, compte tenu de l’énorme déficit de financement qui existe actuellement au niveau mondial?
2. Comment la Commission envisage-t-elle d’utiliser la politique commerciale de l’Union pour soutenir la transition mondiale vers des systèmes agroalimentaires durables, conformément à la stratégie «De la ferme à la table»?
3. Quelles mesures la Commission envisage-t-elle de proposer pour aider les pays partenaires et leurs agriculteurs, pêcheurs, sylviculteurs et producteurs de denrées alimentaires, au niveau local, à s’orienter vers des pratiques plus durables dans des domaines clés tels que le bien-être animal, l’utilisation des pesticides et la lutte contre la résistance aux antimicrobiens? »
En attente de la réponse de la Commission.
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