Niveau juridique : France
« Depuis 2018, la plate-forme d’épidémiosurveillance française en santé végétale est opérationnelle. Ce dispositif est essentiel car il permet de lutter contre les dangers sanitaires et de mettre en œuvre des actions de lutte et de prévention.
Veille, surveillance et observation des végétaux sont essentiels dans un contexte d’échanges internationaux intenses et de changement climatique.
En effet, la surveillance permet de diminuer les délais entre l’arrivée du danger et son identification, de même qu’entre la découverte du danger et la mise en place de mesures d’évaluation et de gestion du risque.
Différents objectifs
La création de cette plate-forme d’épidémiosurveillance a pour objectifs de veiller et contribuer à l’amélioration de l’efficacité et de l’efficience de la surveillance dans les trois domaines par différents biais :
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en exerçant une surveillance sanitaire et biologique du territoire ;
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en favorisant la prévention des dangers sanitaires, la surveillance sanitaire des animaux et des végétaux et la mutualisation des coûts.
L’intérêt de cette plate-forme a déjà été démontré dans le cadre du « prototype » d’un fonctionnement en mode plate-forme, que constitue la surveillance de Xylella fastidiosa, avec notamment la mise en place de formations à la détection des symptômes pour les inspecteurs et les professionnels.
Un partenariat multi-acteurs
La plate-forme compte parmi ses membres la DGAL (Direction générale de l’Alimentation), l’Anses, Inrae, Fredon France, l’ACTA, et l’APCA.
La plate-forme s’appuie sur une équipe de coordination, une équipe opérationnelle de huit agents (épidémiologistes, informaticien, statisticiens, éditeur web…), une structure de gouvernance et de pilotage, dénommée Comité de pilotage. Elle s’organise en groupes de travail associant des personnels de ses différents membres et mobilisant si besoin d’autres partenaires.
Consulter le site de la plate-forme d’épidémiosurveillance en santé végétale.»
Lien vers la page du ministère ici