Niveau juridique : France
« La résistance variétale aux bioagresseurs est un caractère important pour l’inscription des variétés au Catalogue Français, que ce soit pour les études DHS (Distinction Homogénéité, Stabilité) ou VATE (Valeur Agronomique, Technologique et Environnementale) avec :
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En conditions contrôlées : 147 couples hôtes/pathogène/race incluant des espèces potagères, de grandes cultures, et des ornementales
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Au champ pour les grandes cultures : 41 tests de résistance spécifique et autres évaluations en contamination naturelle, dans les essais VATE rendement. Voir la liste des pathogènes évalués au GEVES
L’expertise du GEVES est soutenue par des programmes de recherche, au service de toute la filière afin de :
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mettre au point et améliorer les méthodes d’évaluation de la résistance des variétés aux bioagresseurs,
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étudier de nouveaux pathosystèmes et mettre au point des méthodes,
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participer à l’actualisation des connaissances sur les souches et races présentes, en co-évolution avec les contournements de résistance,
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harmoniser les méthodes avec les Offices d’examen homologues, les obtenteurs pour avoir une cohérence de résultats et définir du matériel de référence,
Voici quelques exemples concrets développés en 2019-2020 :
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Animation par le GEVES d’un stand au SIVAL à Angers du 14 au 16 janvier 2020 dans l’espace « Recherche-Formation-Innovation », avec un focus sur la santé des plantes à l’occasion de l’année internationale de la santé des végétaux de la FAO, afin d’expliquer l’intérêt d’évaluer les résistances variétales aux pathogènes, en montrant notamment l’exemple d’un carré potager, avec des variétés résistantes et sensibles à la fusariose de la laitue.
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Diffusion de la liste des variétés économes en IFT : voir les actions CEPP en blé tendre, betterave, pomme de terre, colza ici.
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Contribution à la réduction des pesticides par une évolution de la réglementation CTPS : Par exemple en introduisant un bonus pour les résistances multiples aux maladies foliaires (rouille brune, septoriose et rouille jaune) pour le blé dur.
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Développement d’activités de plus en plus orientées vers des résistances intermédiaires pour une gestion durable. 2019 a vu l’achèvement du projet CASDAR Pathostat-Veg avec le développement d’une application libre, en ligne, pour une analyse statistique des tests de résistance intermédiaire et interprétation harmonisée entre semenciers et offices d’examens.
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Engagement du GEVES dans les plans SPAD et Ecophyto, se traduisant par l’intégration de nouveaux tests dans les évaluations CTPS : Meloïdogyne/piment, virus/courgette et jaunisse/betterave avec inoculation par pucerons virulifères.
Suite à l’interdiction des néonicotinoïdes en 2018, la betterave à sucre se trouve exposée à la jaunisse virale ayant pour vecteur les pucerons qui transmettent : le virus de la jaunisse modérée (Beet mild yellowing virus, BMYV), le virus de la chlorose (Beet chlorotic virus, BChV) et le virus de la jaunisse grave (Beet yellows virus, BYV). Afin de renforcer la lutte génétique, une expérimentation spéciale CTPS a été mise en place, dans le cadre des études VATE, pour confirmer la résistance variétale à la jaunisse de nouvelles variétés de betteraves sucrières.
Le dispositif expérimental de ce test de résistance variétale sera affiné dans le cadre du programme de recherche en cours CASDAR Semences « ExTraPol » (Expertise sur la Transmission des Polerovirus de la betterave).
Sur le suivi épidémiologique et la résistance variétale :
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Nouveau test de résistance précoce à la carie commune du blé vis-à-vis des virulences prédominantes en France, issu du programme CADAR Carie Abble. Un nouveau protocole sera soumis à la Section CTPS Céréales à paille en 2020,
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Alerte précoce des races de rouille des Céréales à paille (jaune, brune, noire) en Europe et meilleure connaissance des résistances variétales (projet H2020 Rustwatch),
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Meilleures connaissances des souches de jaunisse nanisante de l’orge et de l’efficacité des gènes de résistance/tolérance (FSOV JNOrge)
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Suivi épidémiologique et résistance variétale pour le mildiou du tournesol et le Bremia de la laitue.
Recherche de nouveaux outils de phénotypage au champ :
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Évaluation de la résistance variétale à la fusariose du blé tendre, blé dur et du triticale à l’aide de caméras hyper et multispectrales (FSOV Fus’eye).
Au niveau de la qualité sanitaire et de l’évaluation de solutions de traitements :
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Validation en interne GEVES d’une méthode de détection du nouveau virus de la tomate ToBRFV,
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Participation à l’élaboration de la liste des bioagresseurs pour lesquels les semences sont vecteurs : ISTA Reference Pest List. Cette liste sera utile pour définir les exigences des certificats phytosanitaires par les NPPOs (National Plant Protection organization),
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Développement de l’évaluation de l’efficacité de traitements de biocontrôle sur semences et plants sur potagères et grandes cultures,
En savoir plus sur l’enjeu de la résistance variétale aux bioagresseurs dans le cadre de l’inscription des variétés au Catalogue français »
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