Assemblée nationale : Question N° 19481 de Mme Florence Provendier (La République en Marche - Hauts-de-Seine ) sur l’urgence climatique et la nécessité d’agir pour protéger la biodiversité

Niveau juridique : France

Texte de la question publiée au JO le 14/05/2019

« Mme Florence Provendier alerte M. le ministre d’État, ministre de la transition écologique et solidaire, sur l’urgence climatique et la nécessité d’agir pour protéger la biodiversité. La Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) a remis, le 7 mai 2019, son rapport sur l’état de la biodiversité dans le monde et le constat est effrayant : 1 million d’espèces animales et végétales sont menacées d’extinctions à brève échéance, soit 1 espèce sur 8 ; un demi-million seraient déjà des espèces « mortes ambulantes » si leurs habitats ne sont pas restaurés rapidement ; 75 % du milieu terrestre, 40 % de l’écosystème maritime, 50 % de l’écosystème d’eau douce sont altérés sévèrement. Le rapport identifie et hiérarchise les causes de cette catastrophe : la disparition des milieux naturels ; la surexploitation ; le changement climatique ; les pollutions ; les espèces envahissantes. On ne peut plus nier l’évidence : les modes de vies doivent impérativement changer et le modèle de surconsommation et de surexploitation ne peut plus continuer. La signature de la charte du G7 de Metz le 7 mai 2019, sur la biodiversité est un premier pas symbolique vers ce changement. Depuis deux ans, la France fait mieux dans beaucoup de domaine grâce, notamment au plan biodiversité ou la fin des forages d’énergies fossiles. Mais il faut aller plus loin et inscrire systématiquement à l’agenda européen et international la nécessité de changer notre façon de vivre. La bataille pour la biodiversité doit accompagner celle pour le climat, l’une ne pourra se faire sans l’autre. Hasard ou non du calendrier, lors de la première semaine de mai 2019, l’empreinte écologique de la France a dépassé la bio capacité de la planète. En effet, en 2018 les ONG Global footprint network et WWF avaient fixé au 5 mai 2019 le « jour du dépassement » pour le pays. Elle lui demande de détailler les mesures que le Gouvernement va prendre pour inverser la tendance et tenter de préserver le vivant ».

Question en attente de réponse.

Lien vers la question ici.