Niveau juridique : France
Lors d’une conférence de presse, le 08 octobre 2020, le Président François Desprez et le Vice-Président du GNIS Pierre Pagès ont présenté le projet stratégique de l’interprofession des semences et plants. Coup de projecteur sur le GNIS, qui affirme encore une fois sa volonté d’ouverture (voir la fiche veille n°3092, et la synthèse des actualités juridique d’août et septembre 2020).
Texte du communiqué de presse :
« François Desprez a rappelé que ce projet stratégique trouvait ses racines dans le plan de filière Semences et Plants, qui consacrait déjà la volonté du GNIS de s’inscrire dans une démarche de durabilité et d’ouverture, en se rapprochant notamment des clients, consommateurs, et citoyens.
D’un diagnostic partagé…
Le Conseil d’administration du GNIS de la précédente mandature a débuté sa réflexion par une phase de diagnostic menée à la fois avec les parties prenantes internes et externes, y compris celles ayant parfois une pensée critique vis-à-vis de l’interprofession.
Ce diagnostic a permis, comme l’a rappelé Pierre Pagès, de réaffirmer les 5 objectifs du GNIS : « susciter et organiser des actions collectives ; garantir la qualité des semences ; assurer la pérennité économique des acteurs ; prendre en compte les différences entre espèces ; prendre en compte les attentes sociétales ».
Au final pour François Desprez, le rôle de l’Interprofession est bien « d’assurer la disponibilité et la fourniture de semences et plants de qualité en s’adaptant à la diversité des attentes, des agricultures, des jardiniers et des consommateurs, en France et sur les différentes zones de la planète ».
…à un projet stratégique ayant l’ouverture pour mot d’ordre
Pour remplir cette mission, la principale orientation est celle de l’ouverture qui conforte la dynamique engagée depuis 2018 par le plan de filière. Cette ouverture doit s’exprimer à 3 niveaux :
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ouverture à la société en étant davantage à l’écoute des enjeux sociétaux et en mettant en place des actions pour y répondre ;
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ouverture à la diversité en étant capable de servir les différents modèles d’agriculture sans les opposer ;
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ouverture à l’ensemble de la filière en élargissant le périmètre du GNIS afin que l’Interprofession soit celle de toutes les formes et de tous les usages des semences et plants.
Sur ce dernier point, l’ouverture a déjà commencé : l’ensemble des syndicats représentatifs des agriculteurs ont été invités à nommer des représentants au Conseil d’administration du GNIS ; les organisations et fédérations représentées dans les conseils de section de l’Interprofession sont passées de 41 à 51 organisations ; une commission transversale dédiée à l’agriculture biologique a été créée ; un Comité des enjeux sociétaux a démarré ses travaux.
Les semaines qui viennent donneront lieu à des échanges des membres du Conseil d’administration, notamment du Président et du Vice-président , avec l’ensemble des parties prenantes représentant d’autres formes de semences pour les inviter, elles-aussi, à rejoindre l’Interprofession.
« Il est de notre responsabilité collective de réussir cette évolution qui est certainement la plus importante et la plus structurante depuis la création de l’Interprofession en 1962 » a insisté François Desprez avant de donner rendez-vous au 27 janvier 2021, date à laquelle le projet stratégique, finalisé pour les 5 années à venir, sera présenté publiquement. »
Lien vers le communiqué disponible ICI.
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