Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, La République dominicaine adhère au traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture, 2 mai 2022

Niveau juridique : International

Texte du communiqué :

Rome, Italie, 2 mai 2022 - La République dominicaine devient aujourd’hui la 149ème Partie contractante au Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture, 90 jours après avoir déposé son instrument d’adhésion auprès du Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture.

« Nous sommes ravis d’accueillir la République dominicaine dans notre communauté mondiale grandissante, déterminée à sauvegarder, partager et préserver les graines des plantes qui nourrissent le monde », a déclaré Kent Nnadozie, Secrétaire du Traité international. « L’adhésion au Traité international donne à la République dominicaine le droit de tirer profit du Système multilatéral d’accès et de partage des avantages [1] du Traité international, d’autres mécanismes du Traité international, ainsi que le droit à un siège et une voix à la prise de décision à la prochaine neuvième session de l’Organe directeur, qui devrait avoir lieu à New Delhi, Inde, à la mi-septembre 2022 », a-t-il ajouté.

La République dominicaine se situe dans l’archipel des Antilles, avec les Caraïbes au sud et l’océan Atlantique au nord. Elle s’étend sur près de 48 760 km2 avec des hauts plateaux accidentés et des montagnes en alternance avec des vallées fertiles, et possède plusieurs zones climatiques et types de végétation. La diversité des ressources phytogénétiques autochtones est un élément essentiel du patrimoine et de la richesse naturelle de la République dominicaine. La production agricole principale comprend les bananes, le manioc, le maïs, les haricots rouges, le riz, le plantain, la pomme de terre, les légumineuses et les arbres fruitiers tropicaux. Cependant, une grande partie de la biodiversité est propre au pays, et la plus grande menace à la perte de diversité est la disparition des habitats, en particulier des zones forestières. Par conséquent, la conservation in situ et l’étude des espèces sauvages apparentées aux plantes cultivées constituent une partie importante de la stratégie nationale de conservation des ressources génétiques.

L’Institut dominicain de recherche agricole et forestière (IDIAF) supervise la conservation et la documentation nationales des ressources phytogénétiques. Le pays conserve du matériel génétique national et étranger, notamment des cultivars anciens et des lignées avancées, comprenant des collections de matériel génétique qui rassemblent des espèces introduites/cultivées et des espèces autochtones.

L’adhésion au Traité international offre à la République dominicaine des mécanismes mondiaux supplémentaires pour promouvoir les échanges techniques et scientifiques avec des institutions publiques et privées dans les réseaux régionaux et internationaux de plantes cultivées.

La République dominicaine est également membre d’un certain nombre d’autres accords internationaux, notamment la Convention sur la diversité biologique, le Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation, et la Convention internationale pour la protection de nouvelles variétés de plantes.

[1] Le Système multilatéral du Traité international est actuellement le plus grand mécanisme mondial d’échange de ressources phytogénétiques, facilitant l’échange de plus de 6 millions de transferts à ce jour.

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