Niveau juridique : France
Cet article disponible sur le site du GEVES présente le concept d’homogénéité, « pierre angulaire de la DHS ». Il fait le point sur l’évaluation de cette dernière, qui peut se faire selon deux grandes approches : l’homogénéité relative, ou bien la présence de hors-types. Cet article fait le point et rappelle pourquoi ce concept d’homogénéité est essentiel pour les variétés commerciales « normalisées ».
Quelques extraits :
« L’homogénéité, pierre angulaire de la DHS, est une notion toute relative mais nécessaire à la description de la variété.
Pour assurer un commerce loyal, une nouvelle variété doit faire l’objet d’une description ; celle-ci permettra de l’identifier sur le terrain et ainsi de se donner les moyens de limiter les erreurs, fraudes et autres abus, donc de garantir au maximum à l’acheteur qu’il a bien acheté la variété qu’il désire cultiver. La description est en quelque sorte la carte d’identité de la variété.
Cette description est basée sur des caractères dit « phénotypiques », c’est-à-dire qui correspondent à l’expression des gènes lors de la croissance de la plante, par exemple la forme du fruit ou de la graine, la couleur, la taille, le port de la plante, la découpure ou la gaufrure des feuilles, la présence d’ornementation ….. (…)
L’homogénéité est un gage de distinction et de stabilité
On comprend toutefois qu’un degré trop fort d’hétérogénéité intra-variétale rend la description d’une variété plus difficile, voire impossible. Comment décrire simplement, si au sein de la même variété on trouve des petites et des grandes plantes, des claires et des foncées, des à feuilles lisses et des à feuilles gaufrées ?
De plus, une trop forte hétérogénéité va également rendre la distinction avec d’autres variétés plus difficile, voire impossible.
Enfin, plus une variété sera hétérogène, plus il sera difficile de la maintenir égale à elle-même au cours des générations successives, ce qu’on appelle la maintenance.
Or, toujours pour assurer un commerce loyal, la variété doit être stable dans le temps, l’acheteur doit pouvoir retrouver dans le commerce la variété qu’il apprécie. »
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