Niveau juridique : France
Le rapport d’activité 2019 du GEVES a été publié.
Petit aperçu des items qui ont attirés plus particulièrement notre attention :
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« S’impliquer pour les RPG » (p.6 du PDF)
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« Contribuer à une réglementation en constante évolution » (p.7 du PDF), où on pourra noter plus particulièrement les points suivants :
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concernant les nouvelles modalités d’inscription pour les variétés patrimoniales fruitières : « L’inscription des variétés fruitières sur la liste 2 du Catalogue Officiel français sur la base d’une Description Officiellement Reconnue (DOR) par le CTPS est opérationnelle. Elle est possible pour toutes les variétés ayant été commercialisées avant le 30 septembre 2012, les frais d’étude étant pris en charge par le Ministère en charge de l’Agriculture. Plusieurs filières se sont saisies de cette opportunité pour valoriser leur patrimoine, voire pour organiser un système de certification de matériel fruitier. 23 dossiers (11 framboisiers et 22 agrumes) ont été expertisés en 2019 et conduiront à des inscriptions en 2020. Les filières châtaigner et olivier préparent également de nombreux dépôts de dossiers. »
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sur le matériel hétérogène biologique : on apprend (sans surprise) que la CISAB (Commission Inter-Sections CTPS dédiée à l’évaluation des variétés pour l’Agriculture Biologique) et le groupe ayant suivi l’expérimentation temporaire européenne sur des variétés population de blé tendre en France (une coopérative de semences biologiques, l’ITAB, le SOC et le GEVES) ont travaillé sur des propositions pour les actes délégués, transmises au Ministère pour relai à la Commission européenne.
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Pour ce qui est des innovations variétales, outre la multiplication de plantes résistantes à des maladies ou nuisibles (betteraves sucrières tolérantes à la jaunisse, pomme de terre résistante au mildiou et au nématodes à kystes….) « l’innovation en sélection végétale se traduit aussi par des propositions de variétés sur des espèces nouvelles : ainsi, le GEVES va étudier pour la première fois une variété de plantain en plante fourragère, et du carthame et du radis chinois pour leur usage en plante de services. De nouveaux usages se profilent : des cultures à vocation énergétique (pour la méthanisation) sont à l’étude, tout comme des variétés adaptées aux territoires d’outre-mer, ou encore des variétés de sorgho fournissant une farine blanche. »
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Les procédures d’évaluation des variétés sont eux aussi en adaptation « En 2019, le nouveau dispositif VATE Blé tendre est passé à 3 réseaux d’évaluation pour mieux prendre en compte la diversité des situations de production. En blé dur, les classes qualité ont été revues pour offrir plus de lisibilité et être plus en phase avec les différents créneaux du marché. En colza, grâce au partenariat avec Terres Inovia, le dispositif a été enrichi par l’évaluation de caractères qui n’étaient évalués jusque-là qu’en post-inscription (TuYV, élongation automnale, orobanche). Le nouveau règlement d’inscription tournesol a été simplifié pour mettre l’accent sur la reconquête de la productivité tout en maximisant la capacité informative du réseau, en particulier en termes de résistance ou tolérance aux maladies. Enfin, l’inscription des variétés de betterave affichant un« très bon comportement » face à la cercosporiose, sera facilitée via l’octroi d’un super bonus. »
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« Acquérir de nouvelles connaissances pour l’évaluation des semences et des variétés » (p.8-9 du PDF), où sont notamment évoqué les résultats du projet CASDAR Carie ABBLÉÉ sur sur blé blé tendre
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« Développer l’usage des nouvelles technologies et du numérique » (p.10-11 du PDF) où on apprendra que le marquage moléculaire (SNP) est utilisé en appui à la DHS maïs.
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« Garantir des semences et plants de qualité » (p.12 du PDF) où on apprend que le GEVES travaille avec l’ISTA à « développer des tests rapides pour évaluer germination et vigueur des semences de 5 espèces Brassicacées (chou-fleur, chou, radis, moutarde et chou chinois). » et fait des essais pour élaborer de nouvelles méthodes de détection du ToBRFV sur semences.
Sur ce sujet de la qualité sanitaire des semences, le GEVES travaille étroitement avec le SOC, puisque 19 sur les 21 audits réalisés ont été des audits de reconnaissance pour le SOC et 4 EIL ont été organisés pour ce dernier.
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« S’engager au niveau national et international » (p.13 du PDF)
On pourra aussi s’intéresser aux annexes (à partir de la page 17 du PDF), dans lesquelles on trouvera notamment :
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le nombre de dossiers évalués par le GEVES (CTPS, INOV et DEE – demande d’études DHS pour l’étranger - ) : les demandes d’évaluations pour le CTPS sont stables, il y a une légère augmentation pour l’INOV et les demandes d’études DHS pour l’étranger.
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le nombre de variétés inscrites au Catalogue officiel français en 2019, espèces par espèces.
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des indications sur les ressources et le budget du GEVES.
Lien vers la page du rapport sur le site du GEVES ici
A télécharger in extenso ICI ou à lire page par page.