Niveau juridique : France
Lors de ce débat organisé au Sénat sur l’action du Gouvernement en faveur de l’agriculture ressort clairement la position pro-OGM des sénateurs Les Républicains
Extraits choisis :
M. Laurent Duplomb,pour le groupe Les Républicains. (…) Quelle place voulez-vous, monsieur le ministre, pour l’agriculture française ? Est-ce, à l’horizon de 2035, comme votre ministère s’apprête à en faire la communication, le non-productivisme et la démondialisation ? Si tel était le cas, cela conduirait l’agriculture française à sa perte.
Quels sont les éléments essentiels que vous allez défendre à Bruxelles pour maintenir la PAC ? Quel budget ? J’espère que vous nous donnerez des indications sur ce budget, que vous allez enfin arrêter d’en parler avec des mots et que vous en parlerez avec des chiffres !
Que pensez-vous aussi de l’idée développée par le Président Macron sur la subsidiarité ? Pensez-vous aller plus loin encore dans cette voie, synonyme d’une politique agricole qui serait de moins en moins commune et qui sera, je vous le dis, un vrai danger pour la France ?
Quel verdissement attendez-vous ? Ce verdissement consistera-t-il encore une fois à entraver les agriculteurs ou bien sera-t-il plutôt l’occasion de valoriser les atouts de notre agriculture française pour en faire une force environnementale ?
Qu’allez-vous proposer sur les risques et les aléas ? Allez-vous défendre l’assurance récolte, le stockage de l’eau, l’irrigation, les progrès s’agissant des semences, alors même que le Conseil d’État, par exemple>, vient de les classer OGM ? (…)
Plutôt que de formuler des critiques, ce qu’on a parfois trop souvent tendance à faire, je vais essayer de vous aider,…(…) Je développerai six points. (…) Troisièmement, et c’est sans doute l’un des points les plus importants, il faut favoriser le progrès. Celui-ci a toujours été la réponse aux maux agricoles. Si nous ne voulons pas voir ce que le progrès peut nous apporter, nous sombrerons dans l’obscurantisme.
Les craintes des consommateurs peuvent trouver leur réponse dans la recherche et dans l’innovation. Axema, par exemple, propose, grâce à l’intelligence artificielle embarquée, de réduire de près de 90 % le volume de produits phytosanitaires pour certaines cultures. Il faut <également aider la recherche sur les semences afin d’améliorer leur résistance face au changement climatique.
Lien vers le compte-rendu des échanges sur le site du Sénat ici