Recherche participative pour des variétés adaptées à une agriculture à faible niveau d’intrants et moins sensibles aux variations climatiques

Isabelle GOLDRINGER, Jérôme ENJALBERT, Pierre RIVIÈRE, Julie DAWSON, Invité,

Au cours des 50 dernières années, l’homogénéisation a été le paradigme dominant

de l’agriculture dans les pays industrialisés, associant la culture de peuplements

génétiquement homogènes à l’utilisation intensive d’intrants pour compenser les

hétérogénéités environnementales. Ce modèle est de plus en plus remis en

question, notamment avec la prise de conscience du changement global auquel

l’agriculture doit faire face. Il devient impératif de réduire les coûts économiques et

l’impact environnemental1 des pratiques agricoles, tout en régularisant la production

des cultures, ce malgré la plus grande stochasticité des conditions

environnementales2 induite par le changement climatique. Un nouveau modèle

d’agriculture durable doit être trouvé. Les conclusions du Grenelle de

l’environnement sont notamment3,4 que ce modèle devra s’appuyer sur une meilleure

utilisation du fonctionnement écologique des agro-écosystèmes

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