Sandra Spagnolo, Massimo Pinna, Ursula Gamba, Patrizia Zaccara, Dario Possetto, Paolo Valoti,
Un aspect fondamental des productions biologiques réside dans la sauvegarde des biodiversités et dans la récupération des espèces et des écotypes caractéristiques du territoire ; ces derniers présentent souvent une meilleure adaptation aux conditions environnementales du lieu et, par conséquent, une plus grande résistance dans la confrontation avec les parasites et le stress d’origine abiotique. Ces caractères de rusticité sont indispensables pour la culture en « bio ».
Il convient donc d’examiner comment l’association de la typicité et des méthodes de production biologique permet d’obtenir des produits avec une forte valeur ajoutée, qui peuvent ainsi représenter une source de revenu alternative pour certaines régions agricoles défavorisées.
Le maïs à polenta a représenté une ressource importante dans l’alimentation des populations locales, mais, avec l’avènement des hybrides, de nombreuses variétés ont été confinées à des territoires marginaux et courent le risque de disparaître. De nombreuses associations ont déjà vu le jour ces dernières années avec le but de sauvegarder les productions typiques du territoire piémontais. La même intention, mais limitée à la culture du maïs, est à l’origine de l’activité de récupération et de valorisation du patrimoine des écotypes du maïs à polenta à usage alimentaire amorcée en 2002.
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Références complètes
Auteurs : Sandra Spagnolo, Massimo Pinna, Ursula Gamba, Patrizia Zaccara, Dario Possetto, Paolo Valoti;Traduction : Jacques Caplat;Article extrait de : Bollettino di agricoltura biologica – Numero 1 – Settembre 2003