J. Wirz, P. Kunz, U. Hurter,
Résumé
« Chaque sac de semences contient trois biens : un bien culturel commun, un bien légal public et un bien économique privé. Depuis des milliers d’années, les semences des plantes cultivées font partie du patrimoine culturel de l’humanité, qui appartient également à tous ceux qui vivent sur terre et leur permet de se nourrir quotidiennement. En même temps, les semences portent des caractères variétaux, résultat de nombreuses années de travail – et cela génère aussi une sorte de propriété – des sélectionneurs. Et finalement, le même sac de semences a un propriétaire privé bien défini en tant que marchandise dans chaque cas.
Respecter la qualité de ces trois biens et les réunir dans une relation salutaire est devenue un des plus grands challenges pour le design social. Les exigences qui en résultent concernent notamment la garantie d’un accès sans restriction à toutes les ressources génétiques et l’interdiction de breveter les plantes.
L’étude a identifié trois domaines problématiques qui entravent la poursuite de l’expansion de la sélection végétale biologique à but non lucratif en Europe :
1. l’ignorance de la dépendance quasi totale des producteurs, des transformateurs et des négociants à l’égard des entreprises de semences conventionnelles.
2. le financement insuffisant de la sélection biologique et de la production de semences par les entreprises de la filière biologique.
3. le manque de stimulation des jeunes talents dans les initiatives de sélection et les entreprises semencières.
Le nouveau projet du Fonds pour le développement des plantes cultivées vise à aborder et à traiter ces questions pour tous les acteurs et partenaires de la filière. Un petit groupe d’initiative se penchera sur les questions suivantes et développer des solutions concrètes et les mettre en œuvre dans la pratique. »
Document en anglais.
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