Avis du Comité économique et social européen sur « Le métier d’agriculteur face au défi de la rentabilité »(avis d’initiative), EESC 2019/02022, JO C 353 du 18.10.2019

Niveau juridique : Union européenne

Le Comité économique et social européen (CESE) est un organe consultatif de l’UE qui se compose de représentants d’organisations de travailleurs et d’employeurs et d’autres groupes d’intérêts. Il transmet des avis sur des questions européennes à la Commission, au Conseil de l’UE et au Parlement européen et sert ainsi de lien entre les instances de décision et les citoyens de l’UE. Ces avis peuvent être demandés le Parlement, le Conseil ou la Commission, ou émaner de son propre chef (appelés avis d’initiative).

Dans cet avis d’initiative du Comité économique et social européen, on relèvera particulièrement le point 4.2 « Le rôle de la technologie et de l’innovation dans l’agriculture », où les biotechnologies sont présentées comme une solution miracle contre l’usage des pesticides de synthèse.

Extraits choisis (passages en gras soulignés par nos soins) :

« 4.2.1 Le secteur agricole de l’Union européenne est à la pointe de la révolution technologique et numérique et contribue à de nombreuses avancées dans le domaine de la génétique, des véhicules automatisés, des robots, des drones, de l’imagerie par satellite, de la télédétection, des mégadonnées, etc. En outre, les agriculteurs ont toujours adopté, élaboré et appliqué des modèles d’exploitation agricole et des pratiques agronomiques innovantes, y compris de nouvelles techniques et des méthodes de production qui ont accru les rendements et rendu les pratiques agricoles plus adaptables à l’évolution de la situation.

4.2.2. Dans cette perspective, les nouvelles technologies aident les agriculteurs de l’Union européenne à garantir la sécurité alimentaire tout en respectant les normes les plus élevées au monde et en répondant aux attentes des consommateurs. En ce sens, elles leur permettent de s’attaquer directement et efficacement à la question de l’environnement. Par exemple, la réduction des produits phytopharmaceutiques (PPP) est possible grâce à un bouquet de technologies qui aident les agriculteurs dans tous les aspects de la production. Les nouvelles techniques de sélection, entre autres, ont le plus d’incidence sur la réduction de l’utilisation des PPP et sur la résistance des plantes et des animaux aux organismes nuisibles, aux champignons et aux agents pathogènes externes. (…) »

Cet extrait fait écho à la recommandation 1.5 « Les nouvelles technologies, associées aux activités de recherche et d’innovation inclusives, constituent une partie de la solution lorsqu’il s’agit de maintenir la compétitivité du secteur agricole de l’Union européenne et de permettre aux agriculteurs européens de s’attaquer directement et efficacement à la question du développement durable. »

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