Résultats de l’enquête statistique annuelle MAAF/IRSTEA sur les ventes de plants forestiers pour la campagne de plantation 2011-2012 BO Min Agri N 8 du 22 février 2013

Niveau juridique : France

Note de service DGPAAT/SDFB/N2013-3004 du 18/02/2013

Il s’agit des résultats de l’enquête statistique annuelle MAAF/IRSTEA sur les ventes de plants. Après trois années difficiles pour le secteur du reboisement forestier, cette campagne laisse entrevoir un début d’amélioration. En effet, après la perte de près de 20 millions de plants vendus en France ces trois dernières années, le marché national des plants forestiers repart à la hausse durant cette campagne avec des ventes enregistrant une augmentation de près de 40%. Cette progression des ventes touche tous les types d’essences. Notons cependant l’exception des plants et boutures destinés à la plantation de taillis à courte rotation. Pour ces derniers, après la chute de 40% constatée l’an passé, le coup d’arrêt se confirme cette année (-85%). Les résultats de cette campagne commercialement plus favorable, mais succédant à deux campagnes très difficiles pour les professionnels, font apparaître une nouvelle progression des cessations d’activité, avec une baisse de 9% du nombre de pépinières ayant produit des plants forestiers. Les résultats de cette campagne révèlent donc un retournement de la conjoncture baissière constatée ces dernières années (hors pin maritime). Les ventes des principales espèces utilisées en reboisement sont en nette progression. C’est notamment le cas du douglas (+32%), du chêne sessile (+33%), des peupliers (+31%), du pin à encens (+24%) et de l’épicéa de Sitka (+34%). Toutefois, quelques espèces comme le chêne pédonculé, le cèdre de l’Atlas, le frêne commun et les pins laricio voient leurs ventes de plants s’éroder. Ces résultats mettent en évidence une évolution dans la répartition des ventes par essence, du fait de la montée en puissance de certaines espèces (robinier, pin à encens, épicéa de Sitka, pin à encens, mélèze hybride), qui gagnent progressivement des places, au détriment notamment du chêne pédonculé, du pin sylvestre et du hêtre. Pour ces dernières espèces, peut-être cela traduit-il un début de prise en compte du risque d’exposition au changement climatique, en les réservant à leur optimum stationnel.

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