Seeds of resilience: the contribution of commons-based plant breeding and seed production to the social-ecological resilience of the agricultural sector

Semences et résilience : la contribution de la sélection végétale et de la production de semences fondées sur le patrimoine commun à la résilience socio-écologique du secteur agricole

Lea Kliem et Stefanie Sievers-Glotzbacha,

Résumé

Traduction du résumé anglais :

« Le renforcement de la résilience des systèmes alimentaires est une priorité pour relever les défis sociétaux tels que le changement climatique et la perte de biodiversité. Cependant, peu de recherches systématiques ont été menées sur le rôle de la production de semences dans la promotion de la résilience agroécologique. La commercialisation et la privatisation croissantes de l’industrie semencière conventionnelle ont pour conséquence le développement et l’utilisation d’un petit nombre de variétés à haut rendement. Pour contrer cette tendance, de nouvelles approches organisationnelles et structures de gouvernance dans la sélection végétale et la production de semences s’appuient sur la propriété commune et la gestion collective. Dans cette étude, nous analysons comment la production de semences orientée vers le commun favorise la résilience agroécologique par rapport à la production de semences conventionnelle basée sur la propriété privée. Nous appliquons un cadre basé sur des indicateurs pour analyser les publications des organisations de sélection et de production de semences dans le secteur germanophone des semences de légumes. Nous constatons que, par rapport à la production conventionnelle de semences, les structures communes favorisent la résilience agroécologique à plusieurs égards. Elles favorisent la diversité au niveau génétique, des espèces cultivées et du paysage, créent une redondance dans les canaux d’approvisionnement en semences et augmentent l’autonomie par rapport aux ressources externes et aux marchés internationaux. Les structures de gouvernance de la production de semences basée sur les biens communs contribuent à la résilience agroécologique grâce à un degré élevé d’auto-organisation des agriculteurs et des sélectionneurs tout au long de la chaîne de valeur, à des approches de sélection participative et à des droits d’accès plus importants aux semences. »

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