Commission européenne, CR de la réunion du groupe de dialogue civil sur les cultures arables, secteur de l’amidon, du 2 décembre 2019, agri.ddg3.i.4(2020)318860 ref Ares(2020)268754

Niveau juridique : France

Les groupes de dialogue civil (GDC) assistent la Commission européenne et aident à organiser un dialogue régulier sur toutes les questions relatives à la politique agricole commune (PAC), y compris le développement rural, et à sa mise en œuvre. Il s’agit de groupes consultatifs, simples espaces de dialogue. Ces groupes sont composés d’ONG de niveau européen, y compris des associations représentatives, des groupes d’intérêts socio-économiques, des organisations de la société civile et des syndicats. Sont ainsi présents dans ce groupe de dialogue sur les cultures arables aussi bien IFOAM-EU ou la Via Campesina que la COPA-COGGECA (comité des organisations professionnels agricoles de l’UE- réunissant des acteurs comme la FNSEA).

Dans le CR de cette réunion, on s’intéressera plus particulièrement au point sur les questions phytosanitaire b) (p. 2)

La Commission a fait le point sur la nouvelle réglementation sanitaire issue du règlement 2016/2031 qui entre en vigueur le 14 décembre 2019. La COPA (Comité des organisations professionnelles agricoles de l’Union européenne) a alerté la commission sur les graves problèmes de qualité des plants de pomme de terre malgré le passeport phytosanitaire. La Commission a répondu que les méthodes d’essai seraient harmonisées et que les laboratoires de référence de l’UE avaient reçu un mandat pour travailler sur ce point. Alors que la FDE soulignait que l’industrie de transformation de l’amidon souhaitait s’engager dans une démarche durable et appuyait sur le rôle crucial de la sélection en matière d’amélioration du rendement en amidon, et donc en économie d’énergie, la COPA a invité la Commission à travailler sur les nouvelles techniques de sélection (NBT), car « elles constituent un outil permettant d’accélérer les programmes de sélection. Les NBT ne sont pas un luxe ; les agriculteurs ont besoin de variétés améliorées pour s’adapter au changement climatique et pour réduire les produits phytopharmaceutiques. » (traduction par nos soin)

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